J’ai pu lire que c’était bien d’avoir des “routines”.
Alors, comme Mad Max, j’ai pris la route.
Je dessine trois heures par jour minimum. Après plus d’un an de mise en place, je n’y arrive toujours pas régulièrement.
Je déteste cette impression de devoir faire quelque chose plutôt que de se donner l’envie de le faire.
Dès qu’une activité me fatigue, je passe très vite à une autre.
Cela me permet d’avancer quoiqu’il arrive et de m’enrichir de ce qui m’entoure.
Je ne comprends pas ceux qui ne savent pas quoi faire.
Il arrive que l’horloge se bloque et que je ne vois pas le temps passer. Dans ces moments là, le temps de relever la tête, il s’est passé bien plus que trois heures.
En appliquant les routines, je devrais tout arrêter pour reprendre un rythme normal, calculé ? Mais on est pas des machines et nos rouages ne sont pas des 1 et des 0.
La créativité n’arrive pas avec le nombre d’heures passées assis confortablement avec un crayon à la main, même si cela y contribue.
Les idées ne viennent pas en regardant une fois de plus le calendrier poussiéreux de la poste accroché depuis 1994 sur cette armoire sans âge.
Simplement, ma journée commence par une pensée pour ce que je vais dessiner. Cela me fait du bien et me motive à continuer.
Une bonne journée reste pour moi celle où j’ai trouvé le temps de gribouiller, tout simplement, pour moi ou mieux encore, pour mes clients.
Finalement, je pense cumuler plus de 15h par semaine de dessin et donc plus de 60h par mois. Ce qui finalement revient au même que de s’appliquer tant bien que mal à dessiner 3h par jour.
Même si je préfère souvent dessiner pour moi, j’adore rencontrer d’autres univers et rentrer dans de nouveaux projets.
Alors si vous vouliez bien me sortir de ma routine, je reste à votre écoute !
