Oh par mes moustaches, je suis en retard, en retard, en retard.
Quand vient l’inspiration, une voix intérieure d’adulte me parle :
🤐 Ok, mais pense que tu as partagé ton temps avec d’autre et que tu es redevable.
🤐 Tes clients sont en attente et tu ne souhaites pas les décevoir.
🤐 Tu devrais être en train de bosser pour eux et ne pas “perdre ton précieux temps” à gribouiller où écrire des mots pour des inconnus.
🤐 Tu ne serais pas en train de procrastiner là, dis-moi ?
🤐 Tu te souviens de ta “TODO LIST”, elle s’allonge !
[…]
Pour au final susurrer : ok, mais tu éteins la télé dans 15 minutes.
Et comme les enfants, je gratte tout ce que je peux pour continuer :
⏱️ L’heure, la pendule ? Ha oui, j’avais pas vu.
⏱️ Mon encrage est presque terminé, je dois finir, 5 minutes et c’est bon !
⏱️ Je termine mon chapitre et ferme ce super bouquin.
⏱️ Encore un épisode, allleeeeez…
⏱️ Le film est en VO, remasterisé avec un débat, je dois y aller.
⏱️ C’est le boss du niveau, je ne peux pas sauver maintenant.
⏱️ Pour une fois que je prends le temps, s’il te plait !
Je parcours mon monde intérieur avec des yeux d’un enfant dans un corps d’adulte.
J’observe ce conflit : cette montre contre mes envies.
Tant qu’il y aura ce combat intérieur, je garderai cette force de continuer.
Je m’écouterai d’une oreille, sans toujours suivre mes propres conseils.
Perdre ce temps, c’est aussi créer les conditions pour être heureux de le faire, dans l’instant, simplement.
Créateur de bonheur personnel, c’est top comme activité !