Savoir dire non

Savoir dire non

Un soir, une connaissance est venu me voir alors que j’étais dans mon flux quotidien de transhumance avec mes enfants entre l’école et la maison.

Un visage que je connais m’interpelle : “ Bonjour, viendrais-tu m’accompagner pour des réunions sur un projet de création de ludothèque ? Cela implique quelques réunions, disons 4 maximum ! “

Ce visage souriant, je l’associe au monde du cinéma, à mon club local, un autre passionné comme moi du grand écran. Je savais qu’il jouait aussi à des jeux de société, qu’il était animateur et s’occupait de temps à autre de mes enfants.

Qu’est ce que je risque à dire oui ?

Mon cerveau ronronne quelques secondes :

  • Encore un dossier à ajouter sur la pile des choses à faire, tu n’as pas besoin de cela.
  • Se présenter à 4 réunions et rien en retour ?
  • Pas le temps, non ?

Et puis, il cliquette encore un peu :

  • Faire de nouvelles connaissances
  • Parler de jeux
  • Des réunions : chouette !

J’y perçois une demande simple qui gravite autour de la facilitation graphique pour moi. Une sorte d’entraînement en temps réel qui me permet également d’entendre parler d’un sujet qui me plait.

Pour se perfectionner, il faut pratiquer !

Je ne souhaite pas créer une ludothèque. Je vois s’accumuler mes boîtes au fil des ans J’aimerais savoir trier de façon bien fonctionnelle mes éléments constituant les étages de ma bibliothèque. Ça pourrait servir après tout.

Alors j’ai dit “oui”.

Mon objectif reste le même :

Ne pas passer trop de temps après la réunion à reprendre ce que j’ai pu entendre.

Rester graphique et ne pas simplement accumuler des bulles de textes

Trouver un sens à tout cela et arriver à créer une page ordonnéequi donne envie de se relire

Parler Jeux de société (youpiii c’est la fête !)

Après 3 réunions :

  • J’arrive tant bien que mal à y être dans les temps.
  • Je profite de la bonne ambiance et je recharge mes batteries d’énergie.
  • Je suis surpris de voir que mes notes ont de bons effets positifs sur le groupe.

C’est un moment joyeux pour moi qui vient changer un peu du quotidien solitaire d’un indépendant. C’est vrai qu’il faut savoir dire non des fois, mais il faut aussi savoir dire oui.

Et comme je suis content de ce que donne mon dernier essai, je vous le partage !

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