Motivé comme un poussin en quête de bon grain à picorer, je piétine la cour pour y trouver de bonne choses à manger.
Petit oisillon parmi d’autres, je suis les conseils des poulettes. En petits pas, en ligne avec ma couvée, je m’engage à écouter et suivre les conseils de coqs chantant le plus fort.
Je trace mon chemin, je vais dans la même direction que mes partenaires et je récolte petit à petit les fruits de mes recherches.
Toujours pas assez satisfait, je continue mes efforts, dans la durée, ignorant la fatigue.
N’ayant plus faim, je me suis demandé pourquoi continuer.
Alors, pour prendre un peu de hauteur, j’ai délaissé le poulailler quelques temps. Monté sur un perchoir, j’ai couvé mes propres oeufs tranquillement en observant.
Bref, j’ai eu besoin de faire une pause d’écriture pour me poser les bonnes questions.
Tout ce silence sans trouver de réponses, c’est merveilleux !
L’été est presque passé » et j’ai plein de choses à dire et c’est tant mieux. Cet article couve depuis le 14 juin dernier. Il n’est jamais trop tard pour le sortir.
Est ce que vous avez parfois cette sensation d’écrire dans un poulailler ?
